Mémorial de Montormel

La Poche

17 août 1944 – une chenillette de la 1ʳᵉ DB progresse à Fontaine-les-Bassets. © Archives dép. de l’Orne

16-18 Août 1944 : La formation de la Poche

Si Falaise a été l’objet de la mobilisation d’importants moyens, sa libération intervient pourtant trop tard. En effet, dès le 15 août, les forces allemandes ont commencé à s’extraire du piège mortel que leur préparaient les Alliés.

17 août 1944 – une chenillette de la 1ʳᵉ DB progresse à Fontaine-les-Bassets. © Archives dép. de l’Orne

16-18 Août 1944 : La formation de la poche

Si Falaise a été l’objet de la mobilisation d’importants moyens, sa libération intervient pourtant trop tard. En effet, dès le 15 août, les forces allemandes ont commencé à s’extraire du piège mortel que leur préparaient les Alliés.

19 Août 1944 : La fermeture de la Poche

Le matin du 19 août, malgré des pertes croissantes, le groupe de Currie reprend son avance vers le pont de Saint-Lambert-sur-Dives.

Cependant, il doit s’arrêter à moins de 1 000 m de la Dives en raison de la forte résistance de troupes allemandes, qui protègent le pont et les sorties vers les coteaux occupés par les Polonais.

Malgré leurs efforts, les Canadiens sont contenus, étant donnée la très large domination numérique des défenseurs.

Un char Panther du panzer-regiment 33 de la 9ᵉ panzer-division détruit rue de la poterie. © Arch. dép. Orne, 56 FI 425
Un char Panther du panzer-regiment 33 de la 9ᵉ panzer-division détruit rue de la poterie. © Arch. dép. Orne, 56 FI 425

19 Août 1944 : La fermeture de la poche

Le matin du 19 août, malgré des pertes croissantes, le groupe de Currie reprend son avance vers le pont de Saint-Lambert-sur-Dives.

Cependant, il doit s’arrêter à moins de 1 000 m de la Dives en raison de la forte résistance de troupes allemandes, qui protègent le pont et les sorties vers les coteaux occupés par les Polonais.

Malgré leurs efforts, les Canadiens sont contenus, étant donnée la très large domination numérique des défenseurs.

Un infirmier polonais auprès de civiles blessées. © Mémorial de Montormel

20 Août 1944 : La contre-attaque du 2ème SS-PZKORPS

La jonction des Américains et des Polonais à Chambois place les Allemands dans une position désespérée.

Même si la poche n’est pas fermement scellée faute d’une continuité du front entre les différentes unités alliées, son goulot se rétrécit à une largeur de 5 km entre le pont de Saint-Lambert et le gué de Moissy, plaçant les Allemands sous le tir continu de l’artillerie et les bombardements de l’aviation alliée.

Un infirmier polonais auprès de civiles blessées. © Mémorial de Montormel

20 Août 1944 : La contre-attaque du 2ème SS-PZKORPS

La jonction des Américains et des Polonais à Chambois place les Allemands dans une position désespérée.

Même si la poche n’est pas fermement scellée faute d’une continuité du front entre les différentes unités alliées, son goulot se rétrécit à une largeur de 5 km entre le pont de Saint-Lambert et le gué de Moissy, plaçant les Allemands sous le tir continu de l’artillerie et les bombardements de l’aviation alliée.

21 Août 1944: La fin de la 7ème armée allemande

Après les massacres de la journée, la nuit vient comme un soulagement tant pour les Polonais que pour les Allemands.

Après le 47ᵉ PzKorps, dont l’évacuation se termine dans la nuit, le 74ᵉ Korps, moins mobile, prend la direction de la cote 262.

Son arrière-garde est constituée des restes de la 116ᵉ PzD, qui a défendu Argentan et se retire à son tour. 

Fin août 1944 – le général Elfeldt, commandant du 84ᵉ Korps, a été fait prisonnier sur la cote 113. © NARA, Washington
Fin août 1944 – le général Elfeldt, commandant du 84ᵉ Korps, a été fait prisonnier sur la cote 113. © NARA, Washington

21 Août 1944: La fin de la 7ème armée allemande

Après les massacres de la journée, la nuit vient comme un soulagement tant pour les Polonais que pour les Allemands.

Après le 47ᵉ PzKorps, dont l’évacuation se termine dans la nuit, le 74ᵉ Korps, moins mobile, prend la direction de la cote 262.

Son arrière-garde est constituée des restes de la 116ᵉ PzD, qui a défendu Argentan et se retire à son tour.